ARISTOPHANE - BIOGRAPHIE
ARISTOPHANE
Aristophane Il commença à se faire connaître l'an 427, et fit représenter sur le théâtre d'Athènes un grand nombre de comédies dans lesquelles il attaquait sans ménagement les philosophes, les hommes d'état, les poètes, le peuple d'Athènes et les dieux eux-mêmes. Opposé aux démagogues, aux bellicistes, aux sophistes, il porta si loin la licence que l'on fut obligé vers l'an 388, de rendre une loi qui défendait de représenter et de nommer sur la scène aucun personnage vivant : ce qui mit fin à ce que l'on appelle l'ancienne comédie. Ceux qu'il poursuivit avec le plus de violence furent Socrate, contre lequel il fit la comédie des Nuées (vers l'an 423) ; Cléon, qu'il attaqua dans les Chevaliers ; Euripide, qu'il fit figurer dans les Acharniens, les Femmes à la fête de Cérès et les Grenouilles (405 avant J. C.). Des 44 pièces qu'avait composées Aristophane, il n'en reste que onze : Les Akharniens
ou les Acharniens (425 avant J. C.), Les allusions, les personnalités, les jeux de mots dont elles sont remplies, les rendent fort difficiles à entendre ; en outre, on est souvent choqué de la grossièreté des plaisanteries et de la bizarrerie des idées; mais on ne trouve nulle part plus de sel et de causticité. Les meilleures éditions d'Aristophane sont celles de Kuster, grec-latin, 1710, Amsterdam, in-fol.; de Bergler, 1760, Leyde ; de Brunck , Strasbourg, 178l, 3 vol. in-8° ; d'Invernitz, avec commentaires de Beck, Leips., 13 vol., 1794-1826 ; celle de G. Dindorf, Paris, 1839, gr. in-8°, chez F. Didot (avec les Scholies, 184o). Les comédies d'Aristophane ont été traduites en français dans le Théâtre des grecs par André Charles Brotier (vol. X à XIII), et séparément par Poinsinet de Sivry (1784), et par M. Artaud, 6 vol. in-32, 1828-1830 : cette dernière traduction est la plus estimée.
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D.R. BELAIR
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