LAFARGUE
Paul Lafargue,
Socialiste français né le 15 janvier 1842 à Santiago de Cuba.
Fondateur en 1880, avec Jules Guesde, du premier parti marxiste en France,
le Parti Ouvrier Français, et de la revue Le Socialiste (1885-1904).
Il se suicide le 26 novembre 1911
à Draveil, Seine-et-Oise avec sa femme, Laura Marx (1845-1911), à
qui l'on doit la traduction en français du Manifeste
communiste écrit par son père, Karl
Marx.
Il commente sa décision dans une courte lettre : « Sain de corps et
d'esprit, je me tue avant que l'impitoyable vieillesse qui m'enlève un à un les
plaisirs et les joies de l'existence et qui me dépouille de mes forces physiques
et intellectuelles ne paralyse mon énergie, ne brise ma volonté et ne fasse de
moi une charge à moi et aux autres ». Ils sont enterrés au cimetière
du Pére Lachaise, division 77, face au Mur des Fédérés.
Les principaux textes de Paul Lafargue
sont :
Pie IX au Paradis (± 1871),
Le
droit a la paresse (1880),
Le parti socialiste allemand (1881),
La politique de la bourgeoisie (1881),
Que veulent donc les seigneurs de l'industrie du fer ? (1881),
Au nom de l'autonomie (1881),
L'autonomie (1881),
Le sentimentalisme bourgeois (1881),
M. Paul Leroy-Beaulieu (1881),
La propriété paysanne et l'évolution économique (1882),
L'ultimatum de Rothschild (1882),
Les luttes de classes en Flandre de 1336-1348 et de 1379-1385 (1882),
La journée légale de travail réduite à huit heures (1882),
Un moyen de groupement (1882),
La base philosophique du Parti ouvrier (1882),
Le communisme et les services publics (1882),
Essai critique sur la révolution française du XVIIIº siècle (1883),
Le matérialisme économique de Karl Marx – cours d'économie
sociale – (1884),
La légende de Victor Hugo (1885),
Visite à Louise Michel (1885),
Les chansons et les cérémonies populaires du mariage (1886),
Sapho (1886),
La religion du Capital (1886),
Le matriarcat (1886),
La
circoncision, sa signification sociale et religieuse (1887),
La question Boulanger (1887),
Le Parti Ouvrier Français (1888),
Souvenirs personnels sur Karl Marx (1890),
Le darwinisme sur la scène française (1890),
" L'Argent " de Zola (1891),
La boucherie de Fourmies (1er mai 1891),
Le 1er Mai et le mouvement socialiste en France (1891),
Avant-propos à " La Femme et le Socialisme " d'August
Bebel (1891),
Appel aux électeurs de la première circonscription de Lille (1891), Un appétit
vendu (1893),
Socialisme et patriotisme (1893),
La langue française avant et après la Révolution (1894),
Origine de la propriété en Grèce (1895),
L'idéalisme et le matérialisme dans la conception de l'histoire
(1895),
Campanella, Étude sur sa vie et sur la Cité du Soleil (1895),
Le mythe de l'immaculée conception (1896),
Les origines du Romantisme (1896),
Le socialisme et la science sociale (1896),
La fonction économique de la Bourse (1897),
Le socialisme et la conquête des pouvoirs publics (1899),
Notre but (1899),
Le socialisme et les intellectuels (1900),
Les trusts américains (1903),
Souvenirs personnels sur F. Engels (1904),
La question de la femme (1904),
Socialisme et internationalisme (1905),
Le patriotisme de la bourgeoisie (1906),
La crise de l'Or aux États-Unis (1907),
De l'antiparlementarisme et des réformes (1908),
Le déterminisme économique de K. Marx (1909),
La croyance en Dieu (1909),
Origine des idées abstraites (1909),
Intervention contre la loi des retraites (1910),
Le problème de la connaissance (1910).
Ces textes sont consultables librement
sur l'Archive
Internet des Marxistes, Section française.
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