PROTESTANTISME
Culte protestant
- Protestant worship - Culto protestante
Protestant Christianity
: Protestant Christianity originated in the 16th century as an attempt to
reform Roman Catholicism's practices, dogma, and theology. It encompasses
several forms or denominations which are extremely varied in structure, beliefs,
relationship to state, clergy, and governance. Many protestant theologies
emphasize the primary role of scripture in their faith, advocating individual
interpretation of Christian texts without the mediation of a final religious
authority such as the Roman Pope. The oldest Protestant Christianities include
Lutheranism, Calvinism (Presbyterians), and Anglican Christianity (Episcopalians),
which have established liturgies, governing structure, and formal clergy.
Other variants on Protestant Christianity, including Pentecostal movements
and independent churches, may lack one or more of these elements, and their
leadership and beliefs are individualized and dynamic.
APAF
Aumônerie Protestante aux Armées (service commun des Églises de la FPF
Fédération Protestante de France)
Calvin Jean
Le second chef de la Réforme, né en 1509 à Noyon en Picardie, était
fils d'un tonnelier nommé Cauvin. Il fut élevé dans la religion catholique
et fut d'abord destiné à l'église ; mais il quitta cette carrière pour la
jurisprudence, et alla étudier à Orléans, puis à Bourges sous Alciat. S'étant
lié avec plusieurs partisans de Luther, il embrassa bientôt les principes
de la Réforme et commença, dès 1532, à les propager dans Paris. Menacé de
la prison, il se réfugia d'abord à Angoulême, puis à Nérac auprès de Marguerite
de Navarre, qui favorisait la réforme, et enfin à Bâle. Il publia dans
cette dernière ville, en 1535, sous le titre d'Institutio retigionis christianae,
un exposé de la doctrine des novateurs qu'il traduisit lui-même en français
et qui devint comme le catéchisme des Réformés de France. En 1536, il fut
nommé professeur de théologie à Genève, où la réforme venait d'être adoptée.
Deux ans après, il fut banni de cette ville pour avoir déployé un rigorisme
excessif : il se retira à Strasbourg, où il propagea les nouvelles doctrines.
Il fut rappelé peu d'années après à Genève (1541). Depuis cette époque, il
devint tout puissant dans cette ville, aussi l'appelait-on le pape de Genève,
il fit adopter par le conseil ses articles de foi, ses ordonnances sur la
discipline ecclésiastique ; prétendit réformer les mœurs aussi bien que les
croyances, et poussant l'ardeur jusqu'à l'intolérance, il fît brûler le malheureux
Servet pour avoir attaqué le mystère de la Trinité (1553). Calvin mourut à
Genève en 1564. Il s'était marié en 1539 à Strasbourg.
Calvin devint le chef d'une secte nouvelle de réformés qui prit de lui le
nom de Calvinistes. Il se distinguait de Luther par une révolution plus radicale,
proscrivant tout culte extérieur et toute hiérarchie, ne reconnaissant pas
plus le caractère d'évêque et de prêtre que celui de pape ; rejetant la messe,
le dogme de la présence réelle, l'invocation des saints, etc... ; il enseignait
la predestinée absolue des élus et des damnés, détruisant ainsi le
libre arbitre. Calvin a laissé un grand nombre d'ouvragers ; on trouve dans
tous une érudition remarquable, un style sévère et souvent entraînant. Les
principaux sont : l'Institution chrétienne, 1535, dont il a donné plusieurs
éditions (la meilleure est celle de Genève, 1559) ; un Traité de la Cène,
1540 ; des Commentaires sur l'Écriture sainte, qui parurent par parties
séparées, en latin et en français. On a donné plusieurs éditions de ses œuvres
; la meilleure est celle d'Amsterdam, 1667. Sa vie a été écrite par Théodore
de Bèze, son coopérateur et son ami, et par M. Audïn, Paris, 1841, 2 v. in-8.
Calvinistes
Partisans des doctrines de Calvin. Le calvinisme prit naissance vers 1536
à Genève, où depuis il n'a pas cessé de dominer. Il se répandit bientôt dans
plusieurs cantons de la Suisse, en France, en Hollande, en Angleterre, en
Écosse, aux États-Unis, etc... En France, les Calvinistes reçurent
le nom injurieux de Huguenots. Ils luttèrent longtemps pour obtenir le libre
exercice de leur culte. Réprimés sous François Ier, Henri II et François
II, ils formèrent sous ce dernier la conjuration d'Amboise qui échoua. Le
colloque de Poissy, en 1561, leur faisait espérer un édit de tolérance, lorsque
le massacre des Huguenots à Vassy devint le signal des guerres civiles. Les
batailles de Dreux (1562), Saint-Denis (1567), Jarnac et Moncontour (1569)
épuisèrent le parti huguenot. Charles IX et Catherine de Médicis cherchèrent
à les exterminer dans la funeste nuit de la Saint-Barthélémy (24 août 1572)
; mais ce massacre, qui devait leur porter le dernier coup, souleva une nouvelle
guerre qui dura jusqu'à l'avènement de Henri IV au trône. Ce prince rendit
en 1598 un édit connu sous le titre d'édit de Nantes, qui assurait
la liberté de conscience aux Calvinistes et leur abandonnait plusieurs villes
comme garanties. Ils se soulevèrent encore sous Louis XIII, mais Richelieu
les dompta par la prise de La Rochelle. Louis XIV prononça en 1685 la révocation
de l'édit de Nantes; cette mesure impolitique suscita bientôt après plusieurs
révoltes, notamment celle des Camisards dans les Cévennes, détermina l'émigration
d'un grand nombre de Calvinistes, et par là put faire un grand tort au commerce
et à l'industrie française. Enfin, sous Louis XVI, en 1787, les Calvinistes
obtinrent un nouvel édit de tolérance, et la révolution de 1789 leur assura
une liberté complète.
— Le calvinisme se modifia et reçut des noms différents selon les pays : on
le nomme souvent en France religion réformée ; en Écosse, presbytérianisme
; en Hollande, gomarisme. En Prusse et dans plusieurs états de l'Allemagne
les cultes calviniste et luthérien se sont depuis peu réunis.
Covenant,
du latin conventus, alliance ou ligue.
On désigne ainsi en anglais une alliance que conclurent en 1586 les Protestants
d'Écosse pour défendre leur nouvelle religion contre les Catholiques
et l'Épiscopat, et particulièrement contre le roi d'Espagne Philippe
II qui semblait la menacer ; ceux qui signèrent le Covenant, les covenantaires,
ou qui en adoptèrent les principes sont connus sous le nom de Presbytériens
et de Puritains. En 1638, lorsque Charles Ier voulut introduire dans les églises
d'Écosse la nouvelle liturgie établie par l'évêque Laud, les Presbytériens
renouvelèrent le Covenant (the National Covenant of 1638), et ils formèrent
avec le parlement, en 1643, une alliance solennelle (the 1643 Solemn League
and Covenant) qui précipita la chute du roi.
DIACONAT
PROTESTANT Association du diaconat protestant Valence
Dragonnades
Nom donné aux cruelles vexations exercées par des gens armés contre les Protestants
sous le règne de Louis XIV, par suite de la révocation de l'édit de Nantes
(1685); on les nomme ainsi parce qu'on y employait surtout des dragons.
EELF
Église Évangéliqie Luthérienne de France
EPG
Église Protestante de Genève
ERF
Église Réformée de France - Centre Alpes Rhône.
La
Cause Association indépendante d'évangélisation membre de La Fédération
Protestante de France créée en 1920.
Reformed
Presbyterian Church (Covenanted)
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